Evelyne Aguilera-Aymard propose d’accompagner les personnes désireuses de perdre du poids, dans une démarche douce et respectueuse du métabolisme de chacun, qui se distingue des régimes traditionnels.


Nous avons déjà tous et toutes entendu leur nom : Atkins, Dukan, Weight Watchers, californien, Montignac, citron détox, Cohen, Fricker, Mayo, la soupe au chou… Selon un rapport révélé jeudi 25 novembre 2010 par l’Agence de sécurité sanitaire alimentation, environnement et travail (Anses), ces régimes amaigrissants ne sont pas sans risques. Quels sont-ils exactement ?


Pour la première fois, un groupe de travail pluridisciplinaire composé de dix scientifiques et experts en nutrition s'est réuni en comité d’experts spécialisé « Nutrition Humaine ». Ils ont révélé que certains régimes pauvres en glucides complexes et en fibres peuvent entraîner des risques de cancer colorectal. D’autres entraînent une diminution de la masse minérale osseuse, ou une réduction des acides gras polyinsaturés « indispensables ». Sans compter les risques de fracture, ou de calculs biliaires. Ces régimes entraînent d’importants déséquilibres en macronutriments (lipides, glucides, protéines), en vitamines et en minéraux.


Un autre risque est celui de la reprise de poids. Au début, la perte de poids est réelle. Mais la perte de masse musculaire provoquée par le régime diminue le métabolisme de base. Conclusion : dès le retour à une alimentation normale, l’organisme stocke. Ce qui entraîne une reprise de poids, suivie d’une mésestime de soi et un risque de dépression lié aux échecs à répétition. Selon l’Anses, « la reprise de poids concerne 80% des sujets après un an et augmente avec le temps. Plus on fait de régimes, plus on favorise la reprise pondérale. »

Mon conseil : Pour maigrir il n’est pas nécessaire de faire un régime

Rééquilibrer l’assiette

pour mieux se retrouver

S’il est recommandé pour sa santé de perdre du poids,

Il est fondamental d’avoir une approche personnalisée qui favorisera suivant la personne :

La micro nutrition : corriger d’éventuelles carences en vitamines, minéraux ou en acides gras essentiels, pour  équilibrer le poids ;


La gestion de l’index glycémique, en adoptant une alimentation favorisant des aliments à bas index glycémique ;


La correction des neuromédiateurs : un déséquilibre en dopamine ou sérotonine peuvent constituer une résistance à l’amincissement.

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